Dans la poursuite de sa mission de lutter contre l’apatridie des enfants, MIDEFEHOPS veut venir au secours des parents qui n’ont pas pu inscrire leurs enfants nouveau nés à l’état civil dans le de lai de 90 jours pour obtention des actes de naissance.
Pour le projet : « Renforcement du système de protection légale et sociale des enfants vulnérables avec un focus sur les ESFGA et enfants victimes des VBG (accès à la justice, l’enregistrement des naissances environnement protecteur de l’enfant), un projet financé par UNICEF et exécuté par MIDEFEHOPS en territoire Beni, Rutshuru et Masisi » ; Il a été organisé lundi 14 Novembre 2022 ,une audience foraine dans le territoire de Masisi dans la salle du bureau du groupement Kamuronza aux fins d’obtention des ordonnances portant acte de notoriété supplétifs aux actes de naissance.
Devant les parents des enfants, les officiers et préposés de l’état civil, le président du tribunal de paix de Masisi a éclairé l’opinion sur la matière traitant du code de la famille. « Nous avons parlé de la rédaction des actes de notoriété supplétif tel que reconnu par la loi Congolaise et précisément le code de la famille. Nous avons épilogué sur le délai et la voie à suivre au cas où le délai de 90 jours n’a pas été respecté pour les actes de naissance », a fait savoir le Magistrat Georges AMISI.
Financé par l’UNICEF, MIDEFEHOPS veut octroyer à 7500 enfants des actes de naissance dans les territoires de BENI, RUTSHURU et MASISI. Pour le territoire de MASISI particulièrement 2834 enfants dont 834 ESFGA (Enfants Sortis des Forces et Groupes Armés ) et 2000 enfants affectés par les conflits armés dans les zones de santé de KIROTSHE, MWESO et SAKE seront bénéficiaires.
Pour MUHIMA Emile, infirmier à SAKE, cette audience s’est tenue à la grande satisfaction pour tous. « En tant que parents, nous sommes très contents du travail de MIDEFHOPS et son partenaire UNICEF en faveur de nos enfants. Notre territoire est toujours secoué par des guerres en répétition, ce qui nous rend une vie instable. Bon nombre de nos enfants n’ont pas des actes de naissance. Cette lutte de MIDEFEHOPS nous va droit au cœur » s’est ainsi exprimé cet habitant de SAKE.
Il est à noter que pour renforcer le système de protection des enfants vulnérables, plusieurs autres audiences seront organisées et les bureaux principaux et secondaires de l’état civil listés dans ces 3 territoires seront appuyés en fourniture de bureau et meubles.