Plus de 175 morts, des centaines des maisons détruites y compris des cultures, bilan livré vendredi soir par le cadre de concertation de la société civile après une catastrophe naturelle rapportée dans cette partie du groupement Mbinga Sud. Mbinga sud est un groupement situé en territoire de Kalehe , province du sud kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Selon cette structure, tout est partie du débordement des eaux des rivières Lukungula, Kabushungu, kanyunyi à chabando, chirikara chishova et nyamukubi la nuit du jeudi 4mai au vendredi 5mai 23.

Le président de la société civile dans la zone indique que ces 175 corps ont été respectivement retrouvés à Chabondo, Kabushungu et Nyamukubi. Il ajoute que bien avant ce décompte, une vingtaine des corps ont été découverts   sur l’axe Nyabibwe –Kiniezire-Nyamasasa-karango. 4autres à minova et  4 autres  corps  à  mashango dans le groupement Ziralo dans la chefferie de Bukavu.

A côté de ce bilan humain, Delphin Mbirimbi épingle la destruction des écoles, églises, salles communautaires, et des marchés publics.

Pendant ce temps, une centaine de rescapés poursuivent des soins dans différents centres de santé.

Compte tenu de l’ampleur de cette catastrophe naturelle, le responsable du cadre de concertation plaide pour une assistance humanitaire en faveur des ménages sinistrés.

« La situation est complexe dans les villages de Bushushu et Nyamukubi. Jusqu’au vendredi soir, malgré la découverte de plus de deux cents corps par les secouristes, d’autres personnes manquent à l’appel. Sur le plan social, de nombreuses familles sont privées de tout. Des habitations sont presque inexistantes, les puits d’eau détruits, les animaux domestiques emportés par les eaux jusque dans le lac Kivu »

 A côté de la société civile, l’assemblée provinciale du Sud-Kivu appelle à une mobilisation nationale et internationale en faveur des victimes.

« C’est avec regret que l’assemblée provinciale a appris le drame causé par les pluies diluviennes provoquant le débordement des eaux des rivières Cibira et Nyamukubi dans le groupement Mbinga Sud causant d’énormes dégâts. Tout en présentant nos condoléances, l’assemblée provinciale du Sud-Kivu invite le gouvernement central, provincial avec tous ses partenaires à assister cette population victime de cette catastrophe naturelle. » conclut le message publié dont une copie nous est parvenue.

Pour l’instant, les familles victimes de cette catastrophe n’ont reçu aucune assistance. La plupart des survivants de cette catastrophe passent la nuit à la belle Etoile.  

Face au danger et aux risques de maladies, l’intervention de la communauté humanitaire s’avère d’une importance majeure.

Cette catastrophe naturelle survient 9ans après celle de 2014 ayant touché Bushushu et environs. Selon la communauté humanitaire, ces inondations accompagnées par des torrents des  boues avaient fait plus de cent morts et plus de 750 maisons détruites.